10 mars 2010
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Bleu presque transparent - (限りなく透明に近いブルー)
Ryû Murakami
Traduit du japonais par Guy Morel et Georges Bemont
Sortie au Japon : 1977
Sortie en France : 1997 aux éditions Philippe Picquier
Synopsis : « Bleu presque transparent relate, en une succession de courts chapitres, quelques journées dans la vie d'un groupe d'adolescents. Journées ou plutôt nuits vides d'espoir d'une « génération perdue » et désillusionnée qui s'abîme dans la destruction. Sexe, drogue, musique, violence... le tableau serait d'une banale désespérance s'il n'y avait pas ce mélange quasi-clinique et d'infinie générosité dans le regard porté sur les personnages. Dans Tôkyô oppressante et triste, Ryû, Kei, Okinawa payent, dans leur corps qu'ils ruinent avec constance, l'absence d'âme d'une société. Et leur déchéance possède la couleur du bleu presque transparent de la pureté. »
Mon avis : En relisant ce livre une deuxième fois, j'ai remarqué énormément de nouvelles choses... D'abord que Ryû Murakami est l'un des rares auteurs qui arrivent autant à me captiver et à me toucher. Je suis toujours en admiration devant ses écrits et ce roman ne fait pas exception. Je n'ai pas vraiment compris l'histoire - y en a-t-il seulement une ? - mais ce n'est pas le plus important. Finalement, on se reconnaît dans ces personnages, dans leurs actes qui semblent pourtant vides de sens. Les dialogues sont étranges mais criants de vérité. Les descriptions sont crues, certaines donnent envie de vomir, mais pour rien au monde je n'aurais arrêté ma lecture. Peut-être que ce genre de lecture ne plaît qu'à un certain type de personnes ; il se trouve que j'adore, tout simplement. Je pourrais faire une longue description, mais ce serait inutile. Et j'ajoute que la fin est magnifique.
Ryû Murakami
Traduit du japonais par Guy Morel et Georges Bemont
Sortie au Japon : 1977
Sortie en France : 1997 aux éditions Philippe Picquier
Synopsis : « Bleu presque transparent relate, en une succession de courts chapitres, quelques journées dans la vie d'un groupe d'adolescents. Journées ou plutôt nuits vides d'espoir d'une « génération perdue » et désillusionnée qui s'abîme dans la destruction. Sexe, drogue, musique, violence... le tableau serait d'une banale désespérance s'il n'y avait pas ce mélange quasi-clinique et d'infinie générosité dans le regard porté sur les personnages. Dans Tôkyô oppressante et triste, Ryû, Kei, Okinawa payent, dans leur corps qu'ils ruinent avec constance, l'absence d'âme d'une société. Et leur déchéance possède la couleur du bleu presque transparent de la pureté. »
Mon avis : En relisant ce livre une deuxième fois, j'ai remarqué énormément de nouvelles choses... D'abord que Ryû Murakami est l'un des rares auteurs qui arrivent autant à me captiver et à me toucher. Je suis toujours en admiration devant ses écrits et ce roman ne fait pas exception. Je n'ai pas vraiment compris l'histoire - y en a-t-il seulement une ? - mais ce n'est pas le plus important. Finalement, on se reconnaît dans ces personnages, dans leurs actes qui semblent pourtant vides de sens. Les dialogues sont étranges mais criants de vérité. Les descriptions sont crues, certaines donnent envie de vomir, mais pour rien au monde je n'aurais arrêté ma lecture. Peut-être que ce genre de lecture ne plaît qu'à un certain type de personnes ; il se trouve que j'adore, tout simplement. Je pourrais faire une longue description, mais ce serait inutile. Et j'ajoute que la fin est magnifique.
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